Item : Fonds Duhamel du Monceau, Duhamel de Denainvillers, Fougeroux de Bondaroy et Fougero...

41071

Fonds Duhamel du Monceau, Duhamel de Denainvillers, Fougeroux de Bondaroy et Fougeroux de Secval

français

1700-1788

Centre historique des Archives nationales (France)

FR, DAFANCH, 127AP , FRDAFANCH00NT_CH127AP_d0e41

Ce fonds a été produit par Henry-Louis Duhamel de Monceau, par son frère Duhamel de Denainvilliers, par leur neveu Auguste Louis Fougeroux de Bondaroy et par le frère de ce dernier Fougeroux de Secval. - Henry-Louis Duhamel du Monceau (1700-1782) fit des études scientifiques au jardin du Roy, actuel jardin des plantes, en 1724. Associé-botaniste à l’Académie des sciences en 1739, inspecteur général de la Marine en 1739, membre de l’Académie des sciences de Paris et de la Société royale de Londres, Duhamel du Monceau écrivit en 1745 un Essai sur la conservation des grains et en 1747, un Traité de la fabrique des manœuvres pour les vaisseaux ou l’art de la corderie perfectionnée . On lui doit aussi un Traité de la culture des terres (1750), un Traité général des forêts (1755-1767), un Traité des arbres fruitiers (1768) ainsi qu’un Traité général des pêches et histoire des poissons (1763-1782). Il fonda en 1765, l’Ecole des ingénieurs constructeurs de la Marine (génie maritime). Son frère aîné, Duhamel de Denainvillers, qui hérita du domaine paternel, s’occupait dans ses terres, de culture d’arbres et d’expériences diverses. - Leur neveu, Auguste-Denis Fougeroux de Bondaroy (1732-1789) parcourut l’Anjou et la Bretagne afin d’étudier l’ardoise. A la mort de son oncle, il devint propriétaire du domaine du Monceau. Il fut membre de l’Académie des sciences et auteur de plusieurs traités et mémoires : Art de tirer des carrières la pierre d’ardoise, de la fendre et de la tailler (1762), Mémoire sur la formation des os (1763), Observations faites sur les côtes de Normandie, avec Tillet (1773). Il avait un frère, Fougeroux de Secval qui fut capitaine de vaisseau et inspecteur d’artillerie de la marine. Il ne s’agit pas d’archives personnelles, mais d’une documentation scientifique réunie au XVIIIe siècle sur deux thèmes : la pêche et l’agriculture. - Commencé vers 1720 par Le Masson du Parc, commissaire ordinaire de la Marine et inspecteur général des pêches, le Traité général des pêches s’inscrivait dans le monumental projet éditorial entrepris par l’Académie des sciences sous l’impulsion de Colbert puis du Régent : la Description des Arts et Métiers . Après la mort de Le Masson du Parc, survenue en 1741, le projet fut repris par Henry-Louis Duhamel du Monceau, alors inspecteur général de la Marine, qui s’attacha personnellement à cette entreprise. Aidé de ses neveux Fougeroux, Duhamel du Monceau en poursuivit la réalisation pendant une trentaine d’années, mais n’en publia qu’une petite partie ( Traité général des pêches et histoire des poissons ) : sa mort l’empêcha de la mener à son terme. Le Masson du Parc avait rassemblé une importante documentation iconographique destinée à accompagner tous les rapports manuscrits, et que Duhamel du Monceau recuei! llit e t augmenta en 1767-1772. Conservée dans la famille de Duhamel du Monceau au château de Denainvillers, cette documentation fut vendue à partir de 1932. Les papiers concernant l’agriculture ont été rassemblés par Duhamel du Monceau, son frère aîné, Duhamel de Denainvillers et leur neveu, Fougeroux de Bondaroy qui avait été associé à ses oncles.

8 cartons (127AP/1 à 127AP/7, 127AP/20), 1 mètre linéaire

il n'y a pas de restriction juridique à la consultation de ces documents, qui se fait selon les modalités matérielles en vigueur dans le service d’archives