Item : Raudot-Pontchartrain, domaine d'Occident et Ile Royale

Numéro d'item, base de données :
15550
Titre :
Raudot-Pontchartrain, domaine d'Occident et Ile Royale
Référence :
CABAC_PIAF_215812_d0e47

Cet item contient les sous-items suivants (30 items) :

  1. Le comte de Pontchartrain à M. Raudot. Lui adresse, sous cachet volant, le duplicata du mémoire du roi à MM. de Vaudreuil et Beauharnais pour qu'il l'étudie pendant la traversée avec d'autres notes.
  2. Le comte de Pontchartrain à M. Raudot. A reçu sa lettre de La Rochelle.Fâché de ses contretemps, lui souhaite bon voyage.
  3. Le comte de Pontchartrain à M. Raudot. Trouvera ci-joint un ordre du roipour faire délivrer de la poudre et autres choses né cessaires pour des réjouissances, à l'occasion de la victoire remportée sur les alliés en Italie par le ducde Vendôme.
  4. Le comte de Pontchartrain à M. Raudot. Devra voir à faire remettre les 540 minots de sel qu'il a fait enlever aux intéressés de la Compagnie du Mont-Louis et les indemniser du tort qu'ils ont souffert.
  5. Le comte de Pontchartrain à M. Raudot. Diverses recommandations. Ne doit pas se laisser prévenir par les intrigues autour d e lui. Ne comprend pas qu'il n'ait pas fait usage de l'ordre qu'il avait pour faire revenir en France le Sieur De Lino. Il a trompé la compagnie et l'a trompé lui-même. A son arrivée en France il subira un procès et le roi lui enlèvera sa charge de conseiller. Doit détourner les habitants de la chasse et les pousser vers l'agriculture et la pêche. Ne doit pas décourager les manufactures, mais ne doit pas les encourager non plus au détriment de celles de France. M. Bégon envoie quelqu es ouvriers pour faire du brai et du goudron. Est satisfait des éclaircissements qu'il donne au sujet du prétendu commerce dont on accuse les Jésuites. Doit les mettre en garde contre les apparences même du soupçon. Les offres que fait le Sieur Pac aut sont absurdes. Il se ménage des profits certains sans courir de risques. C'est au Sieur Duchesnay qu'il appartient de produire ses titres dans son procès avec les Jésuites. L'insuccès de la compagnie n'a d'autre cause que la mauvaise administration. On prétend que M. de Vaudreuil favorise indument ceux qu'il a connus avant d'être élevé à la haute position qu'il occupe. Sa Majesté ne souffrira pas cela. Doit interdire la notaire Baubet, qui a déba uché la veuve Peuvret. Devra vérifier s'il est vrai que les Jésuites possèdent 40 lieues en superficie des seigneuries au Canada. Désire des échantillons de la toile que fait la Dame de Repentigny avec des orties, des écorces d'arbres, qu'elle prét end meilleure que celle fait avec le lin et le chanvre. Lieu de rédaction : Versailles
Date de modification :