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Item : Canada, Ile Royale
Accueil : Archives de la Nouvelle-France
Liste méthodique
Numéro d'item, base de données :
9426
Titre :
Canada, Ile Royale
Référence :
CABAC_PIAF_176657_d0e47
Cet item fait partie de :
Fonds du secrétariat d'Etat à la Marine et aux Colonies
Fonds dit des Colonies
Correspondance à l'arrivée en provenance des colonies
Cet item contient les sous-items suivants (30 items) :
Projet par estimation de la dépense à faire pour l'évacuation de Plaisance et l'établissement de l'île du Cap Breton.
Rouville au ministre sur l'établissement du Cap-Breton: Il remercie le ministre de l'avoir choisi pour contribuer au développement de ce pays; il demande une concession pour lui, un emploi pour ses frères qui ont servi au Canada, unbrevet de garde marine pour son fils aîné; enfin sa femme et ses quatre plus jeunes enfants sont à Québec et il désire vivement les avoir près de lui. Lieu de rédaction : Fort Saint-Louis
Saint-Ovide de Brouillan, Lieutenant du roi, L'Hermitte, ingénieur, du Vivier, La Ronde Denys, Rouville, Dominique de Lamarche, de Lavallière, de Pensens, Jean de Limandière, de Laperelle, Decouagne, commandant et officiers sur le semslake certifient n'avoir trouvé su l'Ile du Cap-Breton qu'un seul Français etune trentaine de familles sauvages, et qu'après avoir visité tous les ports quileur ont été indiqués, ils ont jugé que le meilleur endroit pour un établissement est le Havre à l'Anglais (Port-Louis). Lieu de rédaction : Port-Louis.
Mémoire sur l'Ile Royale: La France n'a plus de port dans les mers d'Amérique depuis la cession de Plaisance et de l'Acadie, elle doit donc s'établir à Louisbourg, Port Dauphin et Port Toulouse; raisons du choix de ces trois points.
Mémoire sur l'établissement de l'Ile du Cap-Breton (joint à la lettre du sieur de Villieu, datée du 24 janvier 1713.
La Ronde Denys au Ministre éloge du Havre à l'Anglais. Il demande l'emploi de Capitaine du port qu'il peut parfaitement exercer avec celui de capitaine d'infanterie; il dit sa déception, après avoir rappelé ses états de service pendant 27 ans, de n'avoir pas reçu la croix de Saint-Louis. Lieu de rédaction : Plaisance
Pontchartrain au sieur Jérémie sur la remise à l'Angleterre de la baie etdu détroit d'Hudson, selon les conditions du traité d'Utrecht du 11 avril dernier.
La Ronde Denys au Ministre éloge enthousiaste du Havre à l'Anglais. Il insiste pour obtenir le poste de capitaine de port et demande la concession de larivière de Chaloucadie en considération des grandes dépenses faites par son grand-père La Ronde Denys, dans l'Ile du Cap-Breton; l'hiver prochain il visitera toute l'Ile avec les Sauvages. Description de la baie Sainte-Anne où il faut aussi faire un établissement. Lieu de rédaction : Havre à l'Anglais
La Ronde Denys au Ministre Le Havre à l'Anglais est très grand, très beau, abrité, la pêche y est plus qu'ailleurs abondante, mais la terre y est ingrate, il n'y a pas de bois pour la construction, les fortifications et la défense duport coûteront des sommes énormes. Le Havre Sainte-Anne est bien plus favorable et son établissement serait bien moins coûteux. Il prie le Ministre de vouloir bien lui accorder l'emploi de capitaine de port. Lieu de rédaction : Le Port à L'Anglais
Costebelle au Ministre il le met en garde contre tous les mémoires qui lui sont envoyés sur l'Ile du Cap-Breton; ils sont souvent contradictoires et même douteux, il faut attendre des nouvelles de Saint-Ovide de Brouillan et L'Hermitte pour être informé avec quelque certitude du lieu le plus avantageux à jetter les fondements des projets de la Cour...B950:Le pilote Joseph Guion de Québec a parcouru tous les ports de l'Ile: il conseille fortement la baie Sainte-Anne de préférence au port à l'Anglais et il envoie les renseignements qu'il a reçus de lui à Saint-Ovide de Brouillan et L'Hermitte qui sont à la baie des espagnols et qui visiteront la baie Sainte-Anne...B950:Il se plaint de manquer de vivres pour les soldats et de ne pouvoir envoyer à Saint-Ovide de Brouillan tout ce qu'il lui faut pour le voyage du Semslake. Il évoque le problème du transport des habitants de Plaisance au Cap-Breton, il dit son angoisse à la pensée de la misère qu'ils auront à supporter l'hiver prochain, il demande instamment du secours pour eux. La situation de Plaisance est désastreuse après un ouragan qui a détruit 70 chaloupes; la pêche a été mauvaise et la disette s'est installée. Pour secourir les habitants, il s'est vu obligé de permettre à un maître de bateau anglais qui ramenait les prisonniers français, de vendre à Plaisance les vivres qu'il transportait. Lieu de rédaction : Plaisance
Costebelle à Saint-Ovide de Brouillan, commandant du Semslake: il lui relate son entretien avec le pilote Guyon et lui demande d'aller à la baie Sainte-Anne afin de vérifier les dires de ce dernier.
Costebelle au Ministre, au sujet du choix d'un emplacement au Cap Breton pour y établir un port. Il pense que port Dauphin est l'endroit idéal - ses raisons.
Résumé d'une lettre de Costebelle du 25 septembre dans laquelle il exposeses difficultés avec les Anglais, pour la pêche et le paiement des produits de la pêche. Quelques habitants de Plaisance sont partis sur leurs chaloupes et deux bâtiments vont quitter ce port pour Cap Breton avec tout ce qui reste de troupes et d'habitants. Lieu de rédaction : Marly
L'Hermitte, ingénieur, au Ministre il remercie pour sa nomination de second lieutenant de roi, il rend compte d'une expédition dans les bois derrière Port Dauphin, avec les hommes de Verville et de Duvivier, à la recherche de bois de construction; ils hiverneront et travailleront sur place pour faire les planches et madriers nécessaires à la construction des casernes, maisons et bâtiments du port. Le froid, la neige, le scorbut par manque de vivres lui causent beaucoup d'ennuis, le manque d'acier et de fer pour les outils ralentira le travail. Blessé au pied, il retourne à Louisbourg; mal remis il ne peut aller jusqu'à Port Dauphin et reste à Miray, il y envoie La Ronde, Rouville et Decouagne. Avantages offerts par les environs de Port Dauphin: bois faciles à défricher, rivièresagréables pour l'installation des habitants. Monsieur de Costebelle est attenduà Port Dauphin...B950:Il a obéi au ministre et fait défricher l'emplacement indiqué bien que cela ne soit pas conforme à son plan; dès qu'il aura du papier, il refera ses plans de manière plus précise et les enverra au ministre. L'Afriquain est arrivé, amenant messieurs de Ramzay et Voutron qui sont d'accord avec lui pour suivre son plan, ils pensent comme lui que le Ministre a été mal informé.L'Afriquain ne luia pas apporté les outils, ni l'acier ni le fer dont il a le plus grand besoin pour les travaux. Il a donné quelques permissions de pêche qui ont très bien réussi; des bateaux sont venus de Granville et de Saint-Malo. Il a reçu des Acadiens qui s'installeraient à Port Dauphin si on les aide en vivres et en matériel car ils ne peuvent rien emporter d'Acadie et Nicholsson leur fait les plus bellespromesses pour les retenir en Acadie. Quelques habitations se construisent, ainsi que les casernes et le logement des officiers...B950:Il faudrait utiliser les Sauvages pour trouver de la pierre à bâtir dans l'intérieur du pays, mais ils veulent être payés d'avance et l'on n'a point d'argent, ce sont les Anglais qui achètent toutes leurs pelleteries en leur fournissant alcool et marchandises à bien meilleur prix que celui demandé par les Français. Le 17 juillet le Héros et le Semslake sont arrivés à Port Dauphin; conférence avec messieurs de Saint-Ovide de Brouillan et de Saujon pour le choix d'un emplacement pour le port, mais encore une fois les bateaux ne lui portaient rien dece qu'il demande avec tant d'insistance; lui, ne peut plus rien acheter: il y asix ans qu'il n'a reçu aucun argent et il vit d'emprunts, il demande du secourspour continuer son service. Lieu de rédaction : Louisbourg
Copie du mémoire pour servir d'instructions à M. de La Ronde. Signé l'Hermitte
L'Hermitte au ministre il a été déchargé du commandement des travaux par l'arrivée de Saint-Ovide de Brouillan, mais non pas des travaux eux-mêmes. Comme dans la lettre précédente, il rend compte des progrès de l'établissement. Il a fait promettre aux Acadiens qui voudront venir, un an de vivres de la part du roi. Il a écrit à monsieur de Vaudreuil qui part pour la France et a bien vouluse charger des plans de Cap-Breton pour l'information du ministre, il y a jointun mémoire des choses qui lui sont nécessaires et il supplie qu'on lui envoie tout ce qu'il y a consigné. Lieu de rédaction : Louisbourg
L'Hermitte au ministre il rappelle son envoi du 26 octobre par les les soins de monsieur de Vaudreuil qui se rendait en France sur l'Afriquain, commandé par de Voutron. Les travaux n'avancent pas à son gré; les bois travaillés sont restés sur place faute de moyens de transport. Monsieur deu Vivier est mort depuis 3 jours et il y a beaucoup de malades. Depuis 19 ans il travaille pour le roi sans titre et sans traitement: il demande à être traité et payé comme les autres. Les habitants qui sont venus de Plaisance sont à la mendicité. Difficultés avec monsieur de Costebelle. Lieu de rédaction : Louisbourg
Mémoire joint à la lettre de L'Hermitte au Ministre du 3 novembre 1714: Memoire et devis indispensables pour commencer les fortifications du Havre de Louisbourg suivant les plans que j'ai envoyé à votre Grandeur.
L'Hermitte: il proteste contre une distribution de haches aux Sauvages alors que ses ouvriers ont les bras croisés; il demande instamment que pareilleméprise ne se renouvelle pas.
L'Hermitte au Ministre il se plaint de La Ronde qui trouble les ouvriers et retarde les travaux. L'hiver est venu trop tôt, l'empêchent d'envoyer un détachement dans les bois et il manque de planches et de madriers pour continuer les bâtiments déjà commencés; une église n'est pas terminée pour les mêmes raisons, les soldats n'ont pas été payés et ils se sont mutinés. Costebelle et Saint-Ovide de Brouillan ne font rien pour l'aider, il demande au ministre d'envoyer des ordres formels à ce sujet. Lieu de rédaction : Louisbourg
Soubras au ministre possibilité d'installation pour des Acadiens au Cap-Breton mais surtout au Labrador et à l'Ile Saint-Jean où ils pourraient trouver quelques prairies. Annonce de l'envoi d'une carte indiquant les progrès de l'établissement en cours. Il recommande Decouagne qui mérite avancement et augmentation. Les officiers chargés de la visite de Saint-Pierre ont fait un rapport favorable: pêche très abondante, graves, bonnes terres. Pour s'y établir les Acadiens demandent quelques fortifications et surtout ils ne veulent point de seigneurs. Lieu de rédaction : Louisbourg
Soubras au Ministre sur l'avis du sieur L'Hermitte, il envoie pour y hiverner des ouvriers et des soldats à la baie des Espagnols; ils y feront des bois de charpente et construiront des bâtiments de transport pour les mener jusqu'à Port Dauphin. Il déplore la mauvaise traversée de quelques habitants de Plaisance qui ont tout perdu, il demande du secours pour eux. Il se plaint de l'indiscipline des soldats. Lieu de rédaction : Louisbourg
Soubras au ministre surpris par l'hiver, il a du renoncer à envoyer un détachement à la baie des Espagnols où aucune installation n'avait été prévue; leshommes retourneront à Miray où ils retrouveront le camp de travail de l'an dernier. Les bâtiments partis trop tard de Plaisance ont eu mauvais temps, plusieurs se sont perdus. Les Acadiens qui sont arrivés sont très malheureux malgré lesefforts faits pour les aider. Les troupes sont de plus en plus indisciplinées,les officiers se font les marchands des soldats et s'enrichissent de cette façon mais ils n'ont plus aucune autorité. Un magasin du roi serait fort nécessairepour maintenir les prix et éviter de tels abus. Plusieurs bateaux partis de Plaisance, qu'on croyait perdus sont arrivés. Le détachement d'ouvriers et de soldats est parti pour Miray. Un chirurgien a été engagé pour le camp. Lieu de rédaction : Louisbourg
Conseil de Marine: résumé d'un mémoire de Saint-Ovide de Brouillan dans lequel il relate sa visite des ports de l'Ile Royale: il juge que le Havre à l'Anglais est le plus avantageux pour la pêche; la baie Sainte-Anne et la baie Sainte-Marie pourront pour la suite devenir des ports. Il est urgent de préparer l'évacuation de Plaisance: artillerie, munitions et habitants et d'envisager leur transport à l'Ile Royale.
Conseil de Marine: Les vaisseaux le Héros, commandant monsieur de Saujon,la Charante, commandant monsieur de Voutron, le Seamslack, commandant monsieur Billy, l'Afriquain, commandant monsieur Darail sont désignés pour l'évacuation de Plaisance; le sieur Pascaud fournira les vivres sous certaines conditions. Observations marginales. Lieu de rédaction : Fontainebleau
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Date de modification :
2016-10-19